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Cet article ne saurait exister sans le travail d’Yvette Bessels.

Sa page n’existant plus (page d’archive accessible ici : lien vers la page d’origine (english) )

 

© Yvette Bessels

Double étendage du collodion pour couvrir un « trou », la zone est sensibilisée mais le trou formé reste visible tout de même.

© Michaël Tirat

Zone non couverte par le collodion dû à une mauvaise gestuelle dans l’étendage du collodion. Peut être dû aussi par un collodion trop épais (à diluer avec un peu de solvant), ou bien à une plaque pas assez propre (petites poussières empêchant le collodion de s’étendre de manière homogène).


 


© Yvette Bessels

« Crepe lines » causées par un étendage inégal du collodion sur la plaque. On peut y remédier en améliorant sa technique d’étendage (garder la plaque en mouvement, ne pas aller trop vite ou lentement). Il peut être causé aussi par un excès de solvant dans la chimie : trop d’ether ou d’alcool.

© Yvette Bessels

Lignes d’arrêt du bain d’argent : ces lignes disgracieuses sont visibles lorsque la plaque n’a pas été insérée ou sortie dans un mouvement fluide et continu.



© Yvette Bessels

Taches blanches sans « traînées »: appelées aussi « trous d’épingles », elles se créent lorsque des poussières ou débris se déposent APRÉS la sensibilisation de la plaque, et AVANT le développement, empêchant ainsi le révélateur d’atteindre cette zone minuscule du collodion, ce qui provoque un non développement.

Assurez-vous que le chassis ainsi que l’environnement de travail sont propres. Manipulez la plaque avec la couche de collodion vers le bas.

© Jean Herpin – Etherlux Studio

Collodion qui craquelle et qui se détache du support lorsqu’il n’a pas encore séché :

– plaques pas assez propres

– Ou mauvais type de verre (certaines plaques de verres ont un revêtement de protection qui empêche le collodion d’accrocher).

Essayez d’appliquer de l’albumine sur les bords avant étendage, une routine de nettoyage différente (alcool seul ou préparation à base de blanc de Meudon), ou changez de type de verre.

– Mauvaise élasticité de votre collodion : vous devrez utiliser un collodion de 4 % – le collodion ordinaire. Si vous soupçonnez qu’il s’agit d’un problème chimique, vous pouvez essayer de diluer soigneusement votre mélange (ne provoquez pas de bulles d’air dans le mélange!) avec un peu d’alcool.

crédits image : Jean Herpin – Etherlux Studio



© Yvette Bessels

Lorsqu’une tâche blanche a une queue, on appelle cela une « comète ». Elle est causée par un dépôt de poussières avant ou pendant la sensibilisation. Pour régler ce problème, « sunnez » (mise au soleil ou aux UV) le bain d’argent, et filtrez avec une boule de coton.

Pour filtrer le collodion, vous pouvez utiliser une boule de coton trempée dans de l’alcool. Cette tempête de grêle spécifique de comètes a été causée par le fixateur, dont certains ont fini dans le bain d’argent. Ne mélangez jamais vos entonnoirs !

© Michaël Tirat
© Michaël Tirat

 

La plaque semble normale lorsqu’elle est développée et fixée, mais des taches noires (en expansion) apparaissent sur la plaque après 1 à 2 jours. Ce problème peut être résolu par un rinçage final plus long de votre plaque(s) *(image : Michaël Tirat)



 

© Michaël Tirat

© Michaël Tirat

Ces « taches » blanches, habituellement au bord d’une image, sont appelées « huîtres » parce qu’elles leur ressemblent. elles sont causées par la contamination de votre support de plaque, qui est facilement fixé en nettoyant le plateau avec un peu d’eau distillée ou d’alcool. Ces « huîtres » sur la plaque ne peuvent pas être frottées sans endommager la couche de collodion – mais certaines personnes aiment les avoir car cela ajoute du caractère à la plaque finale.

© Yvette Bessels

Lignes ou « vagues » de développement qui suivent le sens de développement de la plaque. Coupez le révélateur avec de l’eau distillée pour le rendre moins actif, ou assurez-vous de le développer dans un mouvement plus uniforme ( vous pouvez même utiliser un plateau de développement : helpers tray).



© Yvette Bessel

Révélateur appliqué deux fois, et qui a grignoté une partie de l’image.

© Yvette Bessels

Image sur-développée avec un effet « brouillard ».

Le brouillard est souvent causé par une fuite légère, une surexposition ou un développement excessif, mais peut aussi être causé par votre révélateur.

La surexposition – la formation de buée – ne peut pas être frottée de la plaque, mais si le problème est d’ordre chimique, nous l’appelons la pulvérisation car elle peut être essuyée de la plaque. Si vous avez une plaque embuée, essayez d’en frotter une partie pour affiner votre quête du problème sous-jacent.

La surexposition et les fuites légères sont facilement fixées avec des minuteries, du ruban adhésif, etc. Une plaque surexposée qui, selon vous, restera trop brillante après le vernissage peut être quelque peu réduite en utilisant le réducteur de Farmer’s dilué sur la plaque avant tout vernissage.

Le surdéveloppement produira une image plus argentée avec du « grain ». En dehors de cela, il manque de contraste et semblera embrumé. Appliquer une boule de coton humide sur la plaque enlève parfois un peu de cela, mais peut laisser quelques « stries » si vous n’êtes pas prudent et l’image ne sera jamais aussi contrasté qu’une plaque correctement exposée.
Le manque de contraste ne doit pas être confondu avec le brouillard. Votre collodion est peut-être trop frais, donc il n’a pas encore sa qualité de contraste.
Votre révélateur pourrait être trop vieux – le révélateur perd son contraste avec le temps.
Votre révélateur pourrait être hyperactif, que vous pouvez remédier en ajoutant un réducteur (acide, sucre) ou le couper avec de l’eau distillée
Une autre possibilité pourrait être que vous avez laissé votre plaque dans le bain d’argent pendant trop longtemps, tout temps supérieur à 3-4 minutes créera une réduction significative du contraste (sauf en cas de températures très basses en extérieur.



© Yvette Bessels

Solarisation de l’image, causée par un développement excessif. Refaire la prise de vue, en exposant plus longtemps et en réduisant le temps de développement.

Le révélateur peut devenir hyperactif par temps chaud (développer plus rapidement ou ajouter de l’acide) et plus lent par temps froid (développer plus longtemps).

© Yvette Bessels

Jaunissement des zones claires après la révélation, et persistante pendant la fixation : probablement causée par la pollution organique de l’eau du robinet.



troubleshooting
© Michaël Tirat

Traces en forme de gouttes d’eau qui peuvent sembler plutôt attrayantes lorsqu’elles sont bien positionnées, mais sont causées soit par des éclaboussures de révélateur, ou par manque de rinçage après la révélation et avant la fixation.

© Michaël Tirat

Effet de « brume »causée par des fuites légères de lumière ou par une révélation inégale, ou un bain d’argent saturé en solvant.



Une seule traînée claire ou tache plus légère sur vos plaques indique une fuite de lumière dans votre chambre noire, tente, chambre photographique ou chassis-plaque. Trouvez-le et occultez avec un peu de peinture noire ou de ruban adhésif (noir de préférence).
Troubleshooting collodion
© Michaël Tirat

Tache noire au milieu de votre image. Le collodion a pu glisser et la zone n’a pas été sensibilisée.

Votre révélateur n’a peut-être pas atteint cette partie de la plaque, laissant cette partie vide. Si vous trouvez que votre révélateur ne s’étend pas facilement sur votre plaque, comme une graisse ou une répulsion, essayez d’y ajouter un peu d’alcool. Ajoutez-le par incréments, jusqu’à ce que le flux revienne à la normale. L’ajout de trop d’alcool assombrit gravement l’image.

Sinon, entretenez votre bain d’argent ; le livre d’Estabrooke « The Ferrotype and How to Make It » : « Lorsque un bain d’argent neuf est utilisé, le révélateur ne requiert pas du tout d’alcool, mais comme chaque plaque qui est immergée dans la solution d’argent lui donne une portion d’éther et d’alcool provenant du collodion, le bain d’argent peut changer quelque peu la manière dont la surface du collodion se sensibilise sur la plaque, lui donnant le pouvoir de repousser la solution en développement. En ajoutant de l’alcool à la solution du révélateur, le pouvoir répulsif est contré. »
Enfin, votre révélateur peut avoir été appliqué trop violemment sur la plaque et « grignoté » l’argent. Développer dans un mouvement fluide à partir d’un côté de la plaque.



© Yvette Bessels

Les taches sombres causées par le bain d’argent, les « taches transparentes », peuvent avoir plusieurs causes, selon le livre de John Towler : « The silver sunbeam » :

– particules non dissoutes des iodures dans l’éther et l’alcool du collodion; c’est particulièrement le cas de l’iodure de potassium dans l’alcool anhydre; ceux-ci se dissolvent par la suite dans les opérations ultérieures. Le remède est une goutte ou deux d’eau, ou d’alcool dilué, ou de bromure d’ammonium.

– particules de poussière dans la caméra ou de l’iodure insoluble d’argent dans le bain, adhérant à la surface du collodion, produisent des taches, à la fois opaques et transparentes. Le remède est de garder l’appareil photo et la pièce exemptes de poussière, si le bain en est la cause, le problème peut être évité en gardant la plaque en mouvement pendant la sensibilisation.
– un dépôt cristallin d’iodure de nitrate d’argent qui, à mesure que le bain s’affaiblit, est précipité sous forme cristalline à la surface de la couche du collodion. Cette forme de dépôt se produit avec un vieux bain. Son remède est de les faire précipiter en ajoutant de l’eau déminéralisée, puis de filtrer. Puis, pour chaque once d’eau ainsi ajoutée, verser après filtration la quantité de nitrate d’argent nécessaire pour la remplacer.

– Quand le bain est la cause des taches transparentes, une petite quantité d’une solution de chlorure de sodium (sel commun) est  d’un grand avantage. Le chlorure d’argent et le nitrate de soude sont formés par double décomposition; le chlorure insoluble emporte avec lui la poussière ou les particules qui sont la cause du trouble, ou le nitrate de soude les dissout.

dans ce cas, en raison du manque de transparence des taches, la plaque doit avoir été mise en mouvement une ou deux fois pendant la sensibilisation.

© Michaël Tirat

Marque d’éraflure d’une autre plaque ou d’un autre objet heurtant la couche de collodion après le développement, mais avant le séchage.



© Yvette Bessels

Plaque sous-exposée ou sur-développée.

© Yvette Bessels

Surexposition – et mouvement dû à de longs temps d’exposition.

Veuillez à empêcher les moindres mouvements du modèle (sauf si souhaité). Réduisez l’exposition et les temps de développement.

Si les problèmes de brouillard / contraste persistent, essayez d’ajouter plus d’acide acétique glacial ou alternativement, le sucre, à votre révélateur. L’acide acétique rend le développement uniforme, en limitant l’action violente du fer et en lui permettant de se combiner plus facilement avec le film; il a aussi un effet de blanchiment de l’image et d’augmentation de sa luminosité.



© Yvette Bessels

 

Développement en deux temps, le révélateur a « mangé » une partie de l’argent et donc de l’image.

© Simon Harbord

Rinçage insuffisant après l’action du révélateur et avant la fixation (image de Simon Harbord).



© Yvette Bessels

Idem pour ces lignes en forme de texture de choux : rinçage insuffisant après le révélateur.

 

 

© Yvette Bessels

Traînées sur votre plaque – elles sont causées par l’insertion trop rapide de votre plaque dans votre bain d’argent après avoir versé le collodion. L’éther et l’alcool ne se sont pas suffisamment évaporés, ce qui empêche les échanges entre le collodion et le bain d’argent.



© Yvette Bessels

Bleuissement de l’image (le bleu peut être plus clair que cela – comme un bleu cyan) – causé par le sous-développement.

© Yvette Bessel

L’image est faible et grise, manque de densité. Votre bain d’argent est trop faible en concentration de sels d’argent (Votre bain d’argent est-il vieux? Y a-t-il des noirs dans l’image?) ou vous avez peut-être surexposé l’image (Il peut y avoir quelques noirs visibles, mais l’image est grisâtre / blanchâtre).


 

 

Que se passe-t-il si… ?

 

Collodion

… Si je le secoue avant utilisation ?

Les iodures insolubles vont remonter et causer des ravages sur votre plaque. Vous obtiendrez des trous, des trous d’épingle, des comètes et un étendage inégal du collodion en raison des bulles d’air.

… Si j’utilise le collodion directement après l’avoir préparé ?

Dans le temps,  le contraste augmente, mais sa vitesse diminue.

Avec un collodion « frais », vous obtiendrez des plaques peu contrastées mais très sensibles à la lumière, qui peuvent sembler embrumées sur les tons gris. Laissez mûrir votre mélange pendant quelques jours / semaines.

… Si je coule le collodion de manière non uniforme ?

Vous aurez des zones sans collodion et donc sans image (trous), mais pas de soucis particulier.

… Si je n’élimine pas bien le collodion dans le dernier angle ?

Vous aurez une ligne jaune le long de l’arrête de la plaque. Dans le pire des cas, une partie tombe dans votre bain d’argent, contaminant le bain et interférant avec votre prochaine plaque.

… Si j’insère la plaque trop vite dans le bain d’argent après application du collodion ?

Une partie du collodion pourrait se détacher, contaminant le bain d’argent. Dans le pire des cas, la couche se décolle.
… Si je mets trop de temps à insérer la plaque dans le bain d’argent ?
Le collodion aura séché et ne n’absorbera pas de sels d’argent. Vous aurez une plaque qui ne sera pas sensibilisée et ne pourra pas monter en image. Ça ne s’appelle pas « collodion humide » pour hasard !
… Si j’en renverse en dehors de la plaque ?
S’il s’agit d’une surface lisse, un simple essuyage tant que le collodion est comme de la gelée. Vous pouvez également la laisser s’écailler. Si c’est sur un tapis ou tissu : essuie-tout + alcool.
… Si je dilue mon mélange de collodion avec de l’alcool ou de l’éther lorsqu’il devient trop épais?
La couche de collodion deviendra bleuâtre et le mélange qui en résultera produira un film très mince. Les plaques doivent être très propres pour éviter la coloration de l’argent et de petites taches circulaires de bleu et vert de développement inégal peuvent se produire.
… Si j’ai utilisé de l’alcool isopropylique (alcool ménager) plutôt que de l’alcool dénaturé ?
Cela fonctionne quand même MAIS : Le mélange de collodion qui en résulte semble perdre le solvant très rapidement et la plaque commencent à sécher plus vite que la normale. Il y a de plus grandes chances que la couche d’émulsion se soulève et/ou se fissure. L’image semble similaire avec seulement une légère perte de contraste.

Le bain d’argent :
… Si je le laisse à la lumière artificielle ?
Rien. Il y aura peut-être un peu d’UV quand on le laissera en pleine lumière, mais il ne se réagira pas. À moins que vous utilisiez un mélange de bain d’argent contenant de l’alcool et de l’acide nitrique, l’exposition à la lumière se traduira par des plaques brumeuses.
… Si je ne l’expose pas aux UV ?
A l’usage, le bain d’argent deviendra contaminé avec des iodures et vous pouvez voir les résultats de cela sur votre plaque (trous d’épingle, etc).
… Si je le conserve dans un contenant en plastique ?
Rien, le stockage dans du plastique est recommandé car la bouteille ne se brisera pas lorsqu’elle est abandonnée. L’argent ne le « mangera » pas, bien qu’il puisse tacher un peu sur les côtés / étiquettes.
… Si je le conserve dans un contenant en verre ?

Rien, tant que vous êtes certain à 100% que vous laisserez pas tomber cette bouteille. Non seulement l’argent est cher, mais il tâche tout !

 

… Si j’en renverse sur la table, le sol ou la chambre photographique ?

Les taches d’argent peuvent être enlevées avec de l’ammoniaque ou une solution de cyanure de potassium. Inutile de dire que vous ne devriez jamais utiliser de l’argent dans n’importe quel espace, surtout un lieu dans lequel vous mangez!

 

… Si j’en renverse sur ma peau ?

Les taches d’argent peuvent être enlevées avec de l’ammoniaque (ne l’utilisez JAMAIS près de votre bouche, de votre nez, de vos oreilles, de vos yeux ou de toute plaie), mais elles disparaîtront naturellement en quelques jours. Si vous avez du nitrate d’argent dans les yeux, le risque de vous rendre totalement aveugle est maximal, alors faites attention ! Le port de lunettes de labo est TRÉS fortement recommandé, même après des années de pratique.

 

… Si mon bain d’argent est trop « faible » ?

Un bain d’argent faible n’est pas recommandé pour les positifs. Vous obtiendrez une image faible et grisâtre.

 

… Si mon bain d’argent est trop concentré ?

Certains textes recommandent un bain fort pour les utilisateurs avancés (=88 grammes par litre), il raccourcira vos temps d’exposition et donnera une brillance à l’image. Comme il aura de plus grandes quantités d’acide, vous devez renforcer le développeur en conséquence sinon l’image latente ne viendra pas à travers. Le danger d’un bain fort est le risque accru de taches sur les bords de la plaque et de paillettes métalliques dans les zones d’ombre.

Une concentration plus élevée de nitrate d’argent par rapport à une présence plus faible de sulfate de fer dans le révélateur entraîne un grand contraste et des dépôts gras d’argent. Si votre image est devenue trop audacieuse et ne donne pas assez de détails dans les zones de demi-ton, vous pouvez essayer de disperser une GRANDE quantité de révélateur sur la surface de la plaque pour extraire une partie du nitrate libre d’argent.

Une concentration réduite de nitrate d’argent par rapport à une forte présence de sulfate de fer dans le développeur entraîne un développement plus lent, des demi-tons plus doux ou dans le pire des cas, les hautes lumières ne seront pas opaques.

 

Le rinçage :

… Si je ne rince pas ma plaque après le développement ?

Le révélateur va continuer son travail et si vous prenez votre plaque dans n’importe quelle source de lumière avant de fixer, il en résultera des lignes plus légères stries à travers votre plaque. En dehors de cela, le révélateur non dilué va gâcher votre fixateur assez rapidement, le rendant inutile.

… Si je rince mon assiette à l’eau du robinet plutôt qu’à l’eau distillée ?

L’eau du robinet contiendra de la matière organique qui flottera autour d’elle, ainsi qu’une foule d’autres produits chimiques. Personnellement, je rince toujours avec de l’eau du robinet puisque j’en utilise tellement et que je n’ai constaté aucun effet néfaste, mais ne l’utilisez pas pour les autres mélanges. La pollution organique peut entraîner le jaunissement ou le brunissement de votre image, et il réagit au nitrate d’argent en rendant le bain assez laiteux.

 

… Si je trempe ma plaque dans une cuvette d’eau au lieu d’écouler de l’eau sur la surface ?
Rien de spectaculaire. Je trouve que j’utilise moins d’eau de cette façon en utilisant une cuvette de rinçage pour quelques plaques avant de la remplacer par une eau fraîche. Faites attention si vous pensez que votre couche de collodion est fragile.

 

La fixation :

 

… Si je laisse ma plaque dans le fixateur trop longtemps ?
Vous commencerez à perdre des détails dans les zones de mi-ton (l’image peut même disparaître en quelques semaines !). Les temps de fixation recommandés sont généralement : jusqu’à ce que la plaque soit entièrement visible x2.

… Si je ne fixe pas la plaque assez longtemps ?
Votre image changera au fil du temps avec l’exposition à la lumière, en fonction de la courte durée de la fixation.

… Si j’utilise un vieux fixateur ?

Il sera moins puissant et très probablement contaminé par les plaques précédentes, ce qui pourrait causer toute une série de problèmes. Le meilleur scénario est que votre image est plus lente à apparaître, mais laissé dans la solution assez longtemps, sera toujours correctement fixée. Les résultats sont inégaux et peu fiables.

… Si je ne fixe pas ma plaque ?

Ça va disparaître ! Ne faites pas ça !

 

… Si j’utilise de l’hypo fixeur au lieu du cyanure de potassium ?

Selon les livres de référence antiques, l’Hypo contient du soufre, qui est l’élément quelque peu instable qui provoquera un obscurcissement de la surface de votre image. Le cyanure de potassium produit toujours une image plus blanche. Préférez l’Hypo parce qu’il est un peu plus sûr tandis que le cyanure de potassium est un VRAI risque mortel  à court terme.

 

 

Le rinçage final :

 

… Si je ne lave pas mes plaques une dernière fois ?

Le fixateur sur votre plaque fera des ravages, même à court terme. Votre image tendra à disparaître.

 

… Si je n’ai pas le temps ou assez d’eau pour rincer mes plaques immédiatement après les avoir tirées ?

Pensez à garder vos plaques dans un bac d’eau jusqu’à ce que vous ayez la possibilité de les laver. Il n’est peut-être pas conseillé de les laisser dans un bain pendant des jours, mais quelques heures ne leur feront pas de mal. A notre que le rinçage après une fixation à l’Hypo consomme beaucoup plus d’eau.

 

… Si je rince mes plaques trop longtemps ?

Rien du tout ! ça ne leur fera pas de mal.

 

…. Si je ne lave pas mes plaques assez longtemps?

Si votre fixateur reste résiduel sur votre plaque, il les endommagera à long terme.

 

…. Si je lave mes plaques à l’eau très froide?

Rien, elles seront lavées.

…. Si je lave mes assiettes à l’eau très chaude ?

Cela est arrivé à Yvette Bessels, mais heureusement pour elle, ces plaques étaient sur métal. Il semble que ses plaques ont perdu une partie de leur contraste. Si elles avaient été sur le verre, elles auraient très probablement craquelées et eu des décollements.

 

 

Le séchage :

 

… Si mon collodion commence à se décoller ou à craquer ?

Il est fort probable que votre plaque n’était pas assez propre ou que votre collodion était trop « mince » (c.‑à‑d. contenait trop d’alcool ou d’éther). Essayez d’appliquer de l’albumen sur les bords  ou d’épaissir votre collodion salé avec un collodion non mélangé. Soyez conscient que c’est un « pansement » et votre collodion peut vous donner quelques problèmes jusqu’à ce que ce mélange soit fini.

 

… Si de la poussière tombe sur ma plaque ?

Vous pouvez soit rincer la plaque à nouveau si elle est encore assez humide, ou souffler soigneusement de l’air à la « soufflette » après qu’elle ait complètement séché. Résistez à l’envie de le brosser avec un doigt, une brosse ou un chiffon car vous risquez d’endommager la surface fragile de votre plaque.

 

 

Vernir :

… Si ma couche de vernis n’est pas bien réalisée et que je veux réessayer ?

Il existe des techniques pour enlever votre vernis sans endommager votre surface d’image. Personnellement, je n’ai essayé aucun de ces produits et je recommanderais sincèrement de bien faire les choses d’un seul coup. Utilisez quelques-unes de vos plaques d’essai pour essayer la viscosité de votre vernis et testez !

 

… Si le vernis ronge mon image ?

Essayez de diluer le vernis avec un peu d’eau, environ 2-3% pour commencer. Assurez-vous que l’alcool que vous utilisez pour votre collodion est le même que celui que vous utilisez pour votre vernis et que le vernis que vous utilisez n’est pas trop vieux. Toujours essayer de vernir vos plaques dès qu’elles sont sèches pour éviter de piéger la poussière ou d’autres problèmes de déséquilibre chimique.

 

… Si j’utilise un vernis « non traditionnel », comme du vernis en aérosol  ou du vernis acrylique?

Ceux-ci ont été essayés par divers pratiquants, avec de bons résultats. Les propriétés archivistiques sont à ce stade encore inconnues. Certains vernis devraient jaunir, se fissurer ou se peler après quelques décennies. Il y a quelques photographes qui développent actuellement leurs propres mélanges de vernis et les proposent à la vente, si vous voulez essayer quelque chose de différent.

 

… Si je ne vernis pas mes images?

Il est facile d’endommager une photo non vernie si vous n’êtes pas prudent, il est donc toujours recommandé de vernir toute image que vous souhaitez garder pour archiver.

 

Recycler vos plaques :

… Si je voulais réutiliser une plaque.

Faîtes donc ! C’est facile à faire avec du verre (tremper dans de l’eau très chaude, avec une goutte de liquide vaisselle) mais presque impossible à faire avec des plaques aluminium. Le nettoyage endommagera la couche noire résultant en gris dans vos zones d’ombre.

 

… Si vous voulez utiliser du vieux verre de fenêtre.

Faîtes ! C’est comme ça que beaucoup ont commencé. Faites attention aux fenêtres avec un revêtement spécial UV : le collodion n’adhèrera pas bien.

 

… Utiliser du plastique, des bouchons de bouteille ou des pierres comme support.

Expérimentez ! Vous allez bientôt savoir ce qui fonctionne pour vous. Les photographes du monde entier ont utilisé avec succès une grande variété de surfaces pour créer des images. Si vous pouvez le recouvrir et le sensibiliser, vous pouvez le photographier. Faites attention à ne pas perdre de « matière de votre support » dans votre bain d’argent!

 

 

 

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